Comment j’ai failli ne pas partir en vacances!
Partir en vacances…c’était pas gagné !
Mes parents ont porté leur choix sur la belle ville de Marrakech pour nos vacances d’été, soleil, dépaysement, piscines et dromadaires ! Voyage aussitôt choisi, aussitôt réservé…enfin « aussi tôt »…nous étions tout de même (déjà) fin juillet !
C’est là que nous avons enchainé les mésaventures…
Tout d’abord sachez que lorsque vous partez sur un vol régulier au départ de l’aéroport de Strasbourg vers Marrakech, ben une carte d’identité peut ne pas suffir ! C’était la bonne nouvelle annoncée par l’agent de voyage juste après que nous ayons finalisé notre réservation (Qu’elle est mignonne !) Les parents, pas de prob, ils en ont un eux, mais moi pô ! Du coup, branle bas de combat pour réunir tous les papiers nécessaires, faire des photos, se rendre au service de l’état civil…mon passeport était en cour de création ! Une petite quinzaine de jours avant de partir, mon passeport était prêt…sauf que…lorsque nous avons voulu le récupérer, une belle affiche nous annonçait que : « pour des raisons techniques le service population ne pourra ni enregistrer ni remettre les passeports, nous vous invitons à nous contacter dans délais de 48h afin de vérifier si nous sommes en mesure d’effectuer les remises » ! Bon, bon, bon…ben on va patienter…2 jours, puis 3, puis 4…et enfin j’ai pu récupérer mon saint graal ! Ouf on peut partir !
Continuons les réjouissances…10 jours avant de partir, j’ai eu la merveilleuse idée d’organiser une rencontre entre mon arcade et la table basse ! Direction le médecin, qui nous dirige vers les urgences pour 2 à 3 points de suture. On a eu beaucoup de chance, le service des urgences pédiatriques était désert, plusieurs infirmières sont rapidement venues s’occuper de moi ! Maman a méga flippé, elle panique vite quand il s’agit de moi, heureusement papa, lui, arrive à garder son calme ! Il était donc préférable que maman aille attendre hors de la salle de suture…elle n’aurait pas tenu l’choc ! A peine quelques minutes après, le docteur est allé la chercher et lui a dit texto : « ca y est, on l’a collé ! ». Hein ? Quoi ? Collé qui ? Bah, mon arcade ! Eh oui, pas eu besoin de points, une colle extra forte a suffit…sauf que…interdiction de mouiller la plaie pendant 7 à 10 jours ! (Ohhh naannn, y’a 3 piscines à l’hôtel !) Bien heureusement, au bout d’une semaine, la colle était partie, et mon bobo suffisamment cicatrisé ! Ouf ! On va pouvoir partir, et se baigner !
Nous voilà, 4 jours avant de le jour J. Alors que je me réveille de ma sieste tout doucement, j’appelle maman pour qu’elle vienne m’ouvrir les volets. Elle me fait un gros câlinou, et remarque un petit bouton sur mon front…mouais rien d’alarmant…sauf que…au fur et à mesure de l’après-midi 5 autres boutons ont fait leurs apparitions ! On n’a pas trainé, maman m’a pris sous l’bras et on a couru chez le médecin. Encore une fois, coup d’bol, pas un chat dans la salle d’attente. Après auscultation, le verdict tombe : à ce stade là impossible de dire si varicelle ou non. Il va falloir attendre le lendemain matin pour voir si je suis plein de boutons ou non. (Varicelle = interdiction de partir!) Eh bien vous m’croyez ou pas, mais maman est venue à 3 reprises pendant la nuit avec sa lampe de poche pour scruter mon corps ! Au réveil…pas un bouton de plus ! Ouf ! On va pouvoir partir, et ne pas contaminer tout un aéroport !
Nous y sommes, nous voilà enfin arrivé à l’aéroport, comme convenu 2 heures à l’avance. Premier coup d’œil au tableau des vols : vol retardé d’1h15…bon bah on va patienter…(pour vous situer l’environnement, l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, bah il est tout petit ! 2 petites cafèt, 1 kiosk à journaux et 1 duty free, t’en fais vite le tour !) Nous nous installons à la porte d’embarquement quelques minutes avant le décollage, quand soudain une hôtesse arrive. Chouette, on va embarquer…sauf que…un petit problème mécanique nous oblige à rester au sol et nécessite l’intervention d’un mécanicien de la compagnie. Mécanicien qui se trouve à Mulhouse…c’est à dire à plus de 100 km! Départ prévu pour 18h. Tout le monde râle, tout le monde est sur les nerfs du coup bah moi je décide de faire comme tout le monde : je deviens in-su-ppor-table! Bah ouais, y’a pas d’raison! Voici maintenant 5h15 que nous patientons, visitons, squattons, détestons cet aéroport…le bruit des haut-parleurs retentit : nous pouvons embarquer! Ouf! On va pouvoir partir, en toute sécurité!
Voilà comment j’ai failli ne pas partir en vacances…et vous, ça vous est déjà arrivé?